vendredi 18 mai 2012

Quelques vues des Philippines

 
Me voilà de retour ... et ravie de vous retrouver !

Je vous avais annoncé que je partais en vacances, mais je ne vous avais pas dit où. Et puis celles qui m'ont suivie sur Facebook et/ou Instagram, ont pu voir passer quelques photos de paysages paradisiaques.


Tout ça pour dire que je ne pouvais pas revenir d'un aussi beau voyage sans vous en toucher deux mots (ou plutôt un bon paquet) et que cette destination, c'était les Philippines.

La destination a été choisie par mon ami (je me suis contentée de donner mon accord, parce que si j'avais choisi, on aurait encore atterri dans une grande ville occidentale et ce n'était pas tout à fait ce qu'il souhaitait) et je dois dire qu'il a plutôt bien choisi.

Tout d'abord, précision : les Philippines c'est un archipel, donc un ensemble d'îles qu'il est impossible de visiter dans sa globalité en quelques jours. Il faut donc se concentrer sur une ou quelques îles, en fonction de ce que l'on souhaite y faire, ou y voir.

Pour nous, ce fut passage à Manille, la capitale sur l'île de Luçon, puis les Iles de Cebu, Bohol, Cabilao et Panglao, qui font partie du sous-groupe des Visayas. Soit pour la faire courte: des zones tropicales au milieu de mers chaudes (merci Wikipedia).

Je vais la faire point par point et par étapes - en espérant que cela puisse donner des pistes à celles et ceux à qui ça donnerait envie de tenter le coup. Je ne peux que vous y inciter.

Guides touristiques: à ma connaissance, il existe deux guides pour les Philippines: Le guide Lonely Planet et le Petit Futé. On est partis avec les deux (partis quasiment en impro totale, il nous fallait bien ça pour assurer un minimum sur place! Et puis, deux guides ça évite que l'un trépigne pendant que l'autre potasse). Petite préférence pour le Lonely Planet, mais peut-être aussi parce qu'il détaille davantage les zones que nous avons parcourues...



Trajet: Super-long trajet d'avion, mon ami a eu la bonne idée de choisir un vol faisant une escale d'une journée à Hong Kong, ce qui nous a permis de scinder agréablement le vol.

Ensuite, concernant les Philippines, pour passer d'île en île, il existe des quantités de transports, avions locaux, ferries, petits bateaux .

Et pour bouger à l'intérieur des îles, c'est taxi, jeepney (sorte de van ouvert où les gens montent en cours de route), tricycle (une moto à laquelle est arrimée latéralement une cabine de tôle), moto (on n'hésite pas à vous faire monter à 2 ou 3 - en plus du conducteur - dessus!)

Oui car là-bas il ne faut pas avoir peur d'être tassé. Vu: le passager chargé qui monte dans un car plein, s'accroche à l'extérieur du véhicule ou se case tordu dans un coin, et les passagers (déjà tassés) qui chargent le plus naturellement du monde ses bagages sur leurs genoux!

Un jeepney (Manille)

 Une nuée de tricycles (Tagbilaran, Bohol)

Vue de l'intérieur d'un tricycle

Climat: le mois de mai est le dernier mois chaud avant la saison des pluies. Nous avons eu une chaleur harassante, très humide, et déjà beaucoup de pluies diluviennes. D'après un taxi, cette précocité des pluies serait assez nouvelle, et constituerait selon lui un signe de changement climatique.

Population: alors là, c'est un point qu'il me tient à cœur d'évoquer : les philippins sont incroyablement souriants, amicaux, joyeux. On se sent un peu confus après coup, d'avoir au départ douté et cherché l'entourloupe (réflexe de français...). S'ils viennent spontanément vous renseigner, ou juste vous saluer avec un grand sourire, ce n'est pas pour vous embrouiller, mais réellement par une amabilité enjouée qui n'existe, pour ainsi dire, pas du tout en France. Plus tard, dans les petites îles, on a carrément pris goût à se faire saluer par les gens qui depuis le pas de leur porte, vous gratifient de leurs plus beaux sourires en vous lançant des "hello" et "good morning"de toutes parts.
ça fait drôle aussi de tomber sur des taxis drôles et sympas, qui discutent avec vous et s'intéressent à votre pays- ce qui à Paris relèverait tout simplement du phénomène paranormal.

Par ailleurs, ils sont tous honnêtes. Pas d'entourloupe à signaler, les prix ne varient pas à la tête du client, et si vous éconduisez un tricycliste (?) ou un motocycliste vous proposant ses services, il va certainement et spontanément vous aider à trouver un autre véhicule.

Langue: La langue officielle s'appelle le tagalog, un dialecte qui, pour quelqu'un maitrisant le français, l'anglais, l'espagnol et l'allemand, ne ressemble à rien de connu. En revanche, les Philippines ont gardé de leur période américaine l'anglais comme seconde langue officielle. Et en effet, quasiment tout est écrit en anglais, et les Philippins parlent tous l'anglais, en tout cas au moins 10 fois mieux que le français moyen.

Monnaie/prix: le Peso philippin. Si les prix varient évidemment d'un endroit à un autre (lieu touristique ou non, etc...), globalement la vie est, je dirais, 2 à 5 fois moins chère qu'en France (en tout cas qu'à Paris)


Maintenant, les lieux:

Hong Kong:
On a pu voir pas mal de choses là-bas, mine de rien, en une journée. Du marché de rue aux quartiers shopping, du zoo public au temple bouddhiste, en passant par le Musée d'Histoire. Le train reliant l'aéroport à l'île de Hong Kong, donne en outre à voir pas mal la baie d'Hong Kong.

 A l'arrivée à Hong Kong, tôt le matin, les gratte-ciels terminent leur course dans la brume

 Vue d'un marché de rue

 L'intérieur d'un temple bouddhiste et ses milliers de spirales d'encens, dont certaines mettent jusqu'à un mois à se consumer

Costumes d'opéra traditionnel chinois au musée d'Histoire...somptueux.


Manille: à l'aller nous avons vu le pittoresque (on était dans le quartier d'Ermita) : ville grouillante, remplie de jeepneys et de tricycles, de pollution, de câbles électriques, mais aussi (moins glop) de familles entières dormant dans la rue (eh non, ce n'est pas une légende...)




Au retour, où nous y sommes repassés pour reprendre l'avion, nous étions dans la quartier des buildings (Makati) et c'était assez différent: plus moderne (mais toujours des gens qui dorment dans la rue), un peu plus clean et beaucoup plus piéton-unfriendly (vous savez, la ville moderne constituée quasi-uniquement d'axes automobiles où le piéton semble ne pas avoir droit de cité..?)

Et là le piéton il fait comment si les voitures se foutent sur le trottoir? Ben, il marche sur la chaussée...


 Des fils électriques, encore et toujours...

C'est une première étape totalement dépaysante, et je m'y suis promenée avec beaucoup de plaisir et de curiosité, mais c'est vrai que quand on continue le voyage, on se dit que Manille n'était vraiment pas ce qu'il y avait de plus génial. Par ailleurs, l'ambiance très mouvementée et bruyante peut être une épreuve, à la longue (même pour une pure citadine comme moi, ça l'a un peu été...)

Cebu: on a choisi de s'envoler pour Cebu afin de se rendre sur l'île de Bohol. Donc rien de particulier à signaler sur ce qui ne fut qu'un point de transit. Toutefois, le ferry que nous avons pris là pour arriver à Bohol, donne une vue assez magnifique sur la mer et les îles alentour, avec en prime, dauphins s'ébrouant dans le sillage du bateau.... magique!

 Sur le ferry de Cebu à Bohol


Bohol: cette province est constituée de 2 îles, Bohol et Panglao.

C'est à Bohol que nous avons vraiment vécu le trip tropical: végétation luxuriante, humidité permanente, soleil de plomb cédant en quelques minutes la place à un pluie orageuse et diluvienne, dans une drôle de lumière blanche.

Paysage tropical sous le soleil 

 Paysage tropical sous la pluie 

Bohol fait beaucoup de comm sur ses Chocolate Hills, une juxtaposition de plus 1300 collines dont la végétation qui les recouvre passe du vert au brun au fil des saisons (d'où le nom de collines de chocolat). Si au départ, on ne voyait pas bien l'intérêt d'aller les voir, une fois sur place on a compris: vu d'en haut, ce paysage de collines amoncelées à perte de vue est réellement saisissant.


 Une Colline de Chocolat (et une vache !)

 A Bohol, on a d'abord opté pour un plan roots chez Huts Nuts, un resort très (trop?) rudimentaire au bord de la rivière Loboc, dans les terres. Accès à pied uniquement, petit sentier de terre pour rallier les huttes, eau froide, équipement minimal, l'endroit est un paradis de verdure mais s'est avéré un peu trop Koh Lanta pour nous.

 Les huttes de Nuts Huts

 Le chemin cahoteux qui rallie Nuts Huts à la route (le parapluie est alors bien utile pour servir d'ombrelle...)

 On est repartis après la deuxième nuit, ravis toutefois d'avoir pu sur place louer aussi facilement une mobylette (10€ la journée, qui dit mieux?) pour faire un tour dans l'île (voir les Chocolate Hills et traverser un bout de la Man Made Forest, notamment) mais aussi d'avoir pu manger (ou pas) de la très bonne bouffe végétarienne (c'est pas le délire habituel des Philippins !)


Man Made Forest: la traversée de celle-ci donne à voir un spectacle époustouflant, surtout sous la pluie tropicale... (imaginez l’atmosphère électrique et le bruit assourdissant des criquets et des seaux d'eau...)

Bohol affiche l'effigie de sa bestiole mascotte: le tarsier (alerte kawaï !!!)

Espèce endémique de l'île, en danger (j'ai envie de dire: le contraire serait hélas étonnant) à cause de la disparition de son habitat, et de la mise en captivité des ses représentants (qui sont capturés et mis en cage pour amuser la galerie), le tarsier, petit être fragile, est l'un des plus petits primates au monde. Il ressemble vaguement à petit un singe ou à un lémurien, en tout mini, ou encore à certaines chauves souris, les ailes en moins. Il existe un centre qui œuvre tant bien que mal à la conservation de l'espèce, Le Tarsier Research Center, et c'est donc là-bas qu'il faut aller les voir si l'on ne veut pas encourager des pratiques qui au final leur font du mal.

 
Un charmant petit tarsier du Tarsier Research Center

Ces animaux sont excessivement mignons, et curieusement au moins aussi inquiétants. Leurs yeux immenses, qui s'ouvrent et se ferment lentement avec des expressions inattendues, sont vraiment incroyables et donnent par moments une impression un peu flippante. Quant à leur petit corps, il rappelle celui d'une souris à qui on aurait donné des doigts de grenouille. Je n'ai pas pu le constater sur pièce (car la journée, ils se reposent alors que la nuit ils gigotent), mais il sont capables de faire des bonds de 5 mètres et tourner leur tête sur 360°...! Bref, fondage complet en ce qui me concerne.

Au passage, quasiment partout nous avons vu des quantités de petits lézards et geckos. Il se collent un peu partout aux murs. J'en ai vu un à l’œuvre, ce sont d'excellents chasseurs de bestioles, aussi il ne faut pas les chasser (d'une part, ils sont assez craintifs donc ne viendraient pas vous embêter, et franchement, quoi de plus mignon qu'un lézard qui ondule sont petit corps sur un mur?)

Cabilao: Après Le délire Roots, revirement radical direction le Polaris Resort à Cabilao. Trajet en tricycle et tape-cul (enfin, petit car branlant bondé de passagers) pour rallier Mocpoc, d'où on prend les embarcations pour Cabilao. Ensuite, là-bas, c'est moto (à 3 sur la bécane, plus 2 sacs à dos!) pour aller au bout de l'île.

 Sur l'embarcation pour Cabilao
 
Et là, dans un resort en dur, c'est plage de rêve (mer turquoise, sable blanc, eau tiède) et fonds marins extraordinaires. Même à quelques mètres du bord, ils sont étourdissants de beauté: coraux ondulés, anémones fluorescentes, poissons multicolores, étoiles de mer bleu cobalt... Le snorkeling là-bas rendrait accro n'importe qui. Dommage que je n'aie pas pu faire de photo sous l'eau, car je n'en croyais pas mes yeux. Et puis, cerise sur le gâteau, à quelques dizaines de mètres du bord, un "tombant" (paroi verticale tombant en à-pic en profondeur). A ce niveau-là, l'eau devient sombre et le fond disparaît, enfin disons qu'on le voit partir en mur à la verticale. Un poil (ou carrément) flippant au départ, mais sublimissime.

Lever de soleil à Cabilao

 Lever de soleil sur cocotiers à Cabilao

De jour: La mer turquoise et limpide de Cabilao




Dommage que le resort en lui-même ait été un peu déplaisant. Très carton-pâte, un peu désuet, carrément désert, ambiance tirant sur le nain de jardin/ l'Allemagne des années 80... Du coup, on est partis finir le périple à Panglao, l'île qui termine l'extrémité Ouest de Bohol.

Panglao: Là-bas, ce fut le coup de cœur pour le Bee Farm Resort. Un resort jouant le bon équilibre entre nature et béton (pas de pataugeage dans la gadoue, mais pas de délire bétonné suranné non plus), un resto bio, un solarium avec ponton donnant sur une eau limpide, des petits jacuzzis, une piscine couverte, et une chambre ultra-classe pour un prix dérisoire (chambres libres hors saison = prix divisé par 2).

  Vue du ponton du Bee Farm Resort, le jour 
 

 Vue du ponton du Bee Farm Resort, le soir 

 La vue de la chambre: sur la terrasse aux jacuzzis et sur la mer...

 Le repas au milieu des arbres

...avec vue sur les baigneurs, plus bas

Ah oui, si vous y allez, goûtez absolument leur mango spread (vendu aussi en bocaux à emporter dans leur petite boutique) et leur glace au chocolat (chocolat = "tsukulate" !)

 Un repas bio à base de poisson, de riz...et de fleurs (!) au Bee Farm Resto


Sur Panglao, on a adoré la grotte Hinagdanan: dans celle-ci, habitée par des multitudes d'hirondelles (au début, on croit à des chauves-souris, mais non) les enfants se baignent au milieu des stalactites, dans le décor théâtral des faisceaux lumineux des puits de lumière. Assez époustouflant.



Bon, avec tout ça, des points négatifs ?

Globalement, je dirais que pour moi ce fut une épreuve physique...
Bon, on est quand même sur un blog de fille où l'idée est d'essayer de ressembler à quelque chose, alors je m'explique sans détour:

-  Pour ce point-là, je vais parler en mon nom, et je pense que cela ne concernera qu'une toute petite partie d'entre vous (heureuses que vous êtes, vous autres), mais celles qui ont comme moi le cheveu ethnique, ou atypique, ou appelons-le comme vous voulez, bref, le cheveu frisouillé qui n'aime pas l'humidité, devront faire le deuil de la séduction pendant toute la durée du voyage. Personnellement, si j'ai évité au maximum l'appareil photo (le côté face à l'objectif), c'est que je n'ai RIEN pu faire pour empêcher ma tignasse de se transformer en masse informe et crêpelée.

Potentiel d'enlaidisation maximum, et mini-déprime à la clé. (Non, vous qui avez les cheveux lisses, vous ne SAVEZ PAS ce que c'est) (ni à quel point je crève de jalousie)

Séquence autoflagellation : photo à la tignasse 
(toutefois, cette photo ne représente pas le dixième de l'étendue des dégâts. Je suis pas folle non plus...)

-  autre point négatif : la (grosse) chaleur. C'est quand même assez dur à tenir, et pour moi cela se traduit par le visage rougeaud et les jambes et les mains qui enflent. (oui, je sais, ultra-glamour).
+2 cm dans chaque guibole (dans le sens de la largeur, hein, haha!) passés 10h du mat, c'est juste mortifiant, quand la plupart des habitantes de l'île affichent une silhouette filiforme et bronzée (et de magnifiques cheveux noirs lisses et brillants, QUOI JE FAIS UNE FIXATION?)

-  enfin, j'ai été la cible privilégiée des moustiques, malgré crème et bracelets répulsifs. Résultat, 20 à 25 bonnes piqûres, dont une quantité non négligeable muée en placard de 10 cm de diamètre, enflammé et rouge vif. Gros, gros bad.

-  dernier truc, mais qui m'a pas mal gâché certains moments: les obsédées de la propreté qui ne tolèrent pas d'avoir les pieds sales vont en prendre pour leur grade à certains endroits (beaucoup de chemins terreux). J'aurais dû prendre des bottes de pluie (sérieusement) car quand on a comme moi la phobie du "sale", eh bien pluie = gadoue et gadoue + tongs = calvaire. J'en aurais pleuré un bon nombre de fois...


Et allez, pour finir, quelques plantes dépaysantes !


Bananiers

 Lianes roses au Bee Farm Resto

 Un jardin sur le bord de la route vers la grotte d'Hinagdanan


Quand on pense que les atolls ayant été le théâtre d'essais nucléaires ressemblent à ça, quand on pense aussi qu'aux Philippines la pêche à la dynamite a longtemps été pratiquée et tend à être remplacée par la pêche au cyanure, il y a de quoi se tirer une balle.

Bref, j'espère vous avoir donné des idées de voyage, et si c'est le cas, veillez à laisser le moins de traces possibles de votre passage...!


NB: toutes les photos ont été prises sur place, par moi. Si une bonne partie des photos présentée ici est filtrée, vous voyez toutefois que la majorité des paysages sont de véritable cartes postales.

8 commentaires:

Sarah a dit…

Cool ce voyage. Merci pour tes explications. Nous avons passe près de 2 mois en Indonésie en 1996 !!!!! Les cheveux hahahahiho, en fait les miens ne sèchent jamais et soit c est huile ou touffe pubienne , tout pareil pour les moustiques, un calvaire pour moi (remarque maintenant un de mes fils les attire pour nous). J étais 100% végétarienne à cette époque j ai aimé la nourriture n ai jamais été malade. Par contre mon mari qui mange tout à passé 5 jours dans un lit !!! Je retiens ton trop même si avant l Inde et le Vietnam me tendent les bras. Mon gros délire de vie (LE truc avec lequel j emm... Tout le monde) est d oser voyager seule en Asie, de louer une maisonnette sur la plage et d écrire (je coince les portes lorsque je dors seule dans une ville européenne te laisse imaginer le chemin)
Bref bref ... C est génial ce dépaysement tes batteries et ton inspiration doivent être gonflés à bloc.
Pas trop rude le retour ?

Laetitia a dit…

Merci pour ce compte rendu de voyage et heureuse de te retrouver! Je suis plus plages/petits villages que grande ville alors ta deuxième partie dans les îles me fait vraiment rêver! (j'avais aperçu quelques photos sur instagram... bave) Lucky girl va!
Ps: ça se voit que tu ne sais pas ce que c'est d'avoir les cheveux raides ET plats! je t'envie! (si si c'est vrai)

Miss Nahn a dit…

Merci pour cette fabuleuse invitation au voyage, les Philippines sont déjà sur ma liste des endroits où je rêve d'aller me promener, paf! elles remontent un peu plus dans la liste (probablement juste après la Birmanie)

Et je compatis un million de fois pour les climats chauds et détrempés et leur effet sur la tignasse et le teint, exactement la même pour moi (3 semaines en Malaisie cet hier), j'ai passé ma vie avec les cheveux nattés et bunnés (quoi ça ne se dit pas???) pour ne pas me suicider!

Merci pour les quelques minutes d'évasion en ce vendredi aprem au bureau, ça fait un bien fou!!!

Mency a dit…

quel beau voyage! quelle chance, je t'envie! et oui j'ai pu suivre sur Instagram et facebook et tes photos sont trop belles! Et quel récit!

Justine a dit…

En général, je n'aime pas trop les articles sur les voyages mais là franchement, un vrai plaisir à lire! Les photos sont supers et les textes aussi. Je trouve ça bien d'avoir fait une petite parenthèse sur les désagréments du voyage, c'est assez honnête. (Je comprends trèèèèès bien pour les cheveux, malheureusement...).
Bonne continuation sur ton blog!

catherine a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
catherine a dit…

je recommence car mon précédent message prêtait à confusion... tu me rends Nostalgique de du Bee Farm Resort....

Marina a dit…

@ Sarah: Mais dis donc, ça nous en fait des points communs! Oui, mon dieu quel enfer on n'est pas faite pour ces climats-là.... Mon coloriste m'a dit qu'en effet j'aurais dû les gaver d'"huile de palme" Leonor Greyl (qui n'a de palme que le nom au passage). J'avais bien pensé à la ruse mais la sensation de gras sur moi...j'ai du mal à m'y résoudre... Enfin, si ça doit se reproduire, je sacrifierai ma grassophobie à la cause parce que j'ai vraiment frôlé le suicide (façon de parler, certes, mais qui exprime la violence de la chose, quoi). Et tiens, info: les cheveux décolorés (c'est mon cas, moi qui suis brune à la base) sont rendus davantage poreux, donc davantage sensible à ce genre de phénomènes dus à l'humidité... apparemment c'est pour ça qu'ils ont tant réagi. Je sais pas si toi tu leur fais quelque chose aux tiens?
Et puis pareil pour la bouffe: je ne suis pas végétarienne, en tout cas pas à 100%, j'ai peut-être mangé 2 fois de la viande mais quoi qu'il en soit je n'ai pas été malade une seule seconde (et mon copain, qui mange de la viande, l'a été - mais y a-t-il un rapport? Je sais pas). Au passage c'est curieux quand même que je n'aie pas été malade car je me suis GAVEE de mangues, jus de mangues, mango shakes....pas forcément très digeste en théorie, tout ça. Mais rien, je me suis portée comme un charme.
Sinon dis tu crois que t'aurais le courage de partir seule en Asie? En fait partir seule en règle générale, tu trouves pas ça un peu triste?
Quant au retour, ben...j'ai un chouille du mal à me remettre dans le rythme. Jet-lag carabiné, j'ai un peu décroché des préoccupation quotidiennes, ce qui au contraire me pose quelques problèmes à me remettre dans le bain... :S
Bisou !

@ Laetitia: Ah oui, je crois que peu de gens sont de purs citadins lorsqu'il s'agit de vacances, mais moi vraiment ça me colle à la peau... sauf que tu vois une fois sur place j'ai vraiment pas regretté !
Et oh là là , arrête tout de suite malheureuse avec cette histoire de cheveux: tes cheveux sont MAGNIFIQUES! Je donnerais cher nom de dieu pour des cheveux de satin comme les tiens! Et on voit bien que tu n'as jamais connu le frisouillis d'humidité pour dire ça. C'est un CALVAIRE. A un moment donné, je pouvais à peine passer ma main dans mes cheveux tellement ça "accrochait", façon Scotch Brite, tu vois un peu le délire? Rien que de l'évoquer je me sens mal...haaaaaa!!!!

@ Miss Nahn: Oh mais alors il faut que tu y ailles! J'ai pas évoqué la question budget global, mais c'est quand même plutôt abordable, d'autant que sur place c'est vraiment pas cher...!
Oh toi aussi tu as ce souci capillaire? Moi qui me croyais seule au monde, ça fait déjà deux avec Sarah plus haut 8-)
Bon, alors comme à Sarah, je te redonne le plan de mon coloriste: "Huile de Palme" Leonor Greyl à haute dose. A tenter, non? (ça sera de toute façon jamais pire que de les laisser nature se recroqueviller sur eux-mêmes). Et donc, toi aussi ta peau n'a pas aimé? Moi c'était dramatique: des plaques rouges et des petits boutons. Ce qui est d'autant plus dommage qu'à côté de ça je ne crains pas trop le soleil, pourtant.
Bon, ravie que mes quelques minutes d’évasion t'aient un peu sorti la tête du boulot! A bientôt :)

@ Mency: ouiiii c'est vrai que tu m'as suivi fidèlement! Merci! Et ravie que ça t'ait plu :)

@ Justine: Merci pour ces compliments, je me suis donné du mal (sans dec'!) alors c'est cool si ça en valait la peine !
Et: NON, toi AUSSI tu connais le plan cheveux? Mais nous sommes donc TROIS à ce stade!!! Je me sens tellement moins seule les filles!!! Youpi youpi !!
A bientôt !

@ Catherine: hahaha, vas-y, tu auras une bonne raison d'en être nostalgique ensuite ! ;)